On peut accueillir 28 personnes en urgence, 12 en insertion et 9 couples. A 21h45, il y a la transmission du soir. On travaille par mail et on fait à nouveau une transmission vocale le matin. Si on travaille super bien le jour, la nuit se passe bien et inversement. Je fais le nécessaire pour que la nuit soit belle, pour lui, pour elle. Le lien entre les salariés, c’est très important. Pendant la Covid, on était au charbon, très coordonnés. On avait le matériel – les gants, les masques – et l’alimentaire mais c’était très dur pour les résidents. Grâce à la continuité et au travail d’équipe, ils ont eu une prise en charge mais il y avait du boulot la nuit !
Si on n’aime pas l’humain, on ne travaille pas de nuit. Moi j’aime l’humain. Je ne suis pas le Père Noël, je ne vais pas résoudre tous les problèmes de tout le monde mais, si je peux résoudre un petit peu d’un petit problème, je suis content. Ce métier, avec cette crise sociale, c’est un métier d’avenir mais il faut des moyens. On va donner plus de choix à l’usager, aller vers des appartements privés individuels. On gèrera autrement, en allant voir les personnes directement. Si vous aimez l’humain, si vous voulez aider les gens à trouver un hébergement, un statut, une situation nouvelle, allez-y !”