Elodie
« Je suis arrivée ici sans savoir où je postulais mais ce n’est pas vraiment un hasard, car je sais dans quel type d’environnement je me sens bien. On ne travaille pas dans ce type d’association pour rien. Je ne ferais pas ce métier dans n’importe quel environnement. J’aime le faire pour des projets associatifs.
Pour s’orienter vers ce métier, il faut aimer les personnes qu’on accompagne et être touché par les objectifs qu’une association peut se donner. Ici, les personnes que je côtoie le plus quotidiennement sont celles qui sont en ESAT. Peu importe la déficience intellectuelle de ces personnes, elles ont une forme d’intelligence qui nous surprend tous les jours. Ça change la vision qu’on a des êtres humains.
C’est un métier où on apprend des autres, de tout ce qui se passe dans les établissements, et plus largement dans le secteur. On rencontre des gens très créatifs. C’est très enrichissant.
Dans mon métier, je travaille sur la communication envers les usagers, envers les professionnels, sur la communication interne, je vais parfois sur le terrain pour rencontrer les professionnels et suivre certains de leurs projets… Et, comme j’ai une formation de graphiste, je m’occupe également de toute une partie maquette d’un journal, conception d’un site internet, prise de photos sur des manifestations…
Pendant la pandémie, on a du faire passer l’information au mieux, adapter les gestes barrières aux établissements, essayer de rassembler des outils à la fois pour les professionnels et les personnes accompagnées – qui étaient retournées à domicile ou qui étaient dans des situations pas simples.
Ce métier va sans doute évoluer dans les années à venir, parce que les accompagnements des personnes fragiles vont être amenés à changer, ils seront sans doute davantage installés dans les villes. Dès lors, la diffusion de l’information devra être plus personnalisée, en temps réel, avec des outils qu’on ne connaît probablement pas encore. »