Nous avons des choses à faire valoir, notamment dans la petite enfance, au nom de la particularité. Une méthode unique ne suffit pas, on va arrêter de penser si l’on s’oriente vers cela. Nous avons également besoin de fluidité, d’arrêter de cliver entre soin, protection de l’enfance et aide sociale à l’enfance. Mais cependant, même si l’on ne reste pas pour le salaire, même si nos métiers restent mal connus et mal reconnus, nous trouvons des solutions, des portes d’entrée. Certains soirs, on est vraiment content, pour l’équipe, pour le jeune que l’on a aidé, pour les autres jeunes qui vivent avec lui. Ce qu’ils vivent, ce sont eux qui le vivent de plein fouet mais, dans ce métier, on apprend toujours sur soi.”